Syno:
Londres, au début du siècle dernier...
Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques...Epoustouflant, brillant, dément et prestigieux.
The Prestige m'a littéralement soufflé.
Un scope splendide et une mise en scène chiadée d'un Nolan en très grande forme ne sont que les prémices de ce petit bijou.
Une narration éclatée avec de multiple passage pressent/futur/passé tout en restant super limpide et en nous trimballant de surprise en surprise.
Le casting déchire tout, Bale et Jackman sont prodigieux, Caine fidèle à lui même et Scarlett joue bien, ce qui ne lui ai pas arrivée depuis bien longtemps.
Andy Serkis devrait par contre se cantonner à rester hors champ comme avec Peter Jackson et il a fallu le générique de fin pour que je me rende compte que Bowie était dans le film.
La musique de David Julyan est tip top, même si moins marquante que sur Insomnia ou The Descent.
Nan vraiment un très grand moment de cinéma, j'étais soufflé de A à Z et les deux heures sont passées à vitesse grand V.
Un peu déçus d'avoir découvert un des (nombreux) poteaux roses avant la toute toute fin, pourtant je suis bon public et je me fais toujours avoir.
Courrez y vite car le film n'est pas défendu du tout par la presse et vu les embouteillage niveau sortis ça m'étonnerais pas qu'il dégage au bout de la 2 éme semaine.